EφD 2017 Les messagers de l'Univers APC, Paris Diderot 28 au 30 août 2017 |
Nicolas Leroy
Laboratoire de l’Accélérateur Linéaire d’Orsay (LAL),
IN2P3-CNRS, Université Paris Sud, 91405 Orsay
Prédites en 1916 par Albert Einstein comme l’une des conséquences de la théorie de la Relativité Générale, les ondes gravitationnelles n’ont été détectées pour la première fois qu’un siècle plus tard après une traque expérimentale de plus de 50 ans.
Seuls les événements les plus violents de l’Univers, comme l’effondrement d’une étoile massive en supernovae ou la fusion de deux trous noirs, sont à même de produire ce phénomène de manière suffisamment intense pour qu’il soit détectable sur Terre. Toutefois pour y arriver il faut avoir recours aux instruments parmi les plus grands et les plus précis jamais construits.
Je reviendrais sur les différents aspects de la découverte des ondes gravitationnelles tant du point de vue des instruments mis en place que des conséquences théoriques et astrophysiques des premiers objets détectés.
Notice biographique :
Nicolas Leroy est chargé de recherche au CNRS au laboratoire de l’Accélérateur Linéaire d’Orsay (LAL, CNRS/IN2P3 – Université Paris-Sud). Il travaille depuis 13 ans sur l’interféromètre Virgo dont le but est la détection des ondes gravitationnelles (OG) en commun avec les instruments américains LIGO. Il s’intéresse aux différents aspects de ce type d’expérience tant du point de vue du détecteur, de l’analyse des données ou du suivi par d’autres instruments des événements d’OG. Il est également impliqué depuis plusieurs années dans la mission spatiale Franco-Chinoise SVOM qui décollera en 2021 dédiée à l’étude des sursauts gamma et qui sera un outil central pour l’astronomie multi-messagers.